En Allemagne, le chef de l’agence de cybersécurité limogé

Arne Schönbohm, a été démis de ses fonctions, après que des médias ont révélé sa proximité avec une association de conseil en cybersécurité, elle-même soupçonnée de connivence avec les services de renseignement russes.

Le ministère allemand de l’Intérieur a limogé, mardi, le chef de l’agence allemande de cybersécurité (BSI), Arne Schönbohm, sur fond de ses liens présumés avec les services de renseignement russes.

Par voie de communiqué, le ministère allemand de l’Intérieur, a déclaré que sa cheffe Nancy Faeser, a décidé de mettre fin aux fonctions de Schönbohm, avec effet immédiat, en raison des allégations relayées par les médias contre le chef de la BSI, « qui ont porté préjudice à la confiance du public en l’impartialité et la neutralité de sa direction », rapporte l’agence américaine Associated Press (AP).

Arne Schönbohm était sur la sellette depuis que des médias ont révélé sa proximité avec une association baptisée Cyber-Sicherheitsrat Deutschland (« Conseil allemand de cybersécurité »), elle-même soupçonnée de connivence avec les services de renseignement russes.

Schönbohm a cofondé et dirigé depuis dix ans l’association Cyber-Sicherheitsrat Deutschland basée à Berlin, qui conseille aussi bien les entreprises, que les agences gouvernementales et les responsables politiques sur les questions de cybersécurité. Des médias allemands ont révélé la présence au sein de cette association de l’entreprise « Protelion », partenaire de l’entreprise russe « Infotecs ». Selon les mêmes sources, le fondateur d’« Infotecs » est un ancien membre du KGB.

Le gouvernement allemand avait déclaré depuis plus d’une semaine qu’il allait enquêter de manière exhaustive sur les allégations contre Arne Schönbohm.

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