La ministre des Armées, Florence Parly, a confirmé ce jeudi 4 mars la multiplication par quatre en seulement un an, des attaques cyber entre 2020 et 2021.
« S’il existe bien un espace où la malveillance ne dort jamais, pas même d’un œil, un espace où chacun d’entre nous peut devenir la cible, le vecteur, voire même l’amplificateur de sa menace, c’est bien l’espace cyber » a précisé la ministre. Un constat qui impose à la France et à l’Armée de « renforcer sa chaîne de cyberdéfense de bout en bout » a-t-elle ajouté après avoir signé une convention avec le Groupement d’Intérêt Public Action contre la cybermalveillance (GIP Acyma).
Annoncé par Manuel Valls en 2015 et crée en mars 2017, le GIP Acyma regroupe une quarantaine d’acteurs impliqués dans la cyberdéfense. De l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) aux différents ministères, en passant par les associations de consommateurs et de victimes. Cette instance par le biais de cette convention, mettra ces compétences au service pour lutter contre les actes de cybermalveillance. Tout comme différents organismes tel que la Direction du renseignement et de la sécurité de défense (DRSD).
Le gouvernement lève un plan d’action
Durant les précédentes semaines, différents établissements de santé ont été victimes de cyberattaque malveillante à l’encontre de leur système informatique, tel que les hôpitaux de Dax et de Villefranche-sur-Saône. Attaqué par des logiciels malveillants, le système informatique est bloqué et les données ne sont accessibles que lors du paiement d’une rançon sera payé. Le manque de moyen informatique handicape les hôpitaux qui ne peuvent se défendre et se retrouve donc paralyser.
« On est confronté à un risque vital », a jugé le chef de l’État, Emmanuel Macron qui avait confirmé en février un plan d’un milliard d’euros pour renforcer la cybersécurité des systèmes sensibles. Florence Parly a rappelé que son ministère a consacré 1,6 milliard d’euros à la cyberdéfense sur la période 2019-2025 en vertu de la Loi de programmation militaire. Elle a également souligné aussi le recrutement de « 1 000 cybercombattants d’ici 2025 ».
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