Depuis le début de la pandémie, les cybermenaces se sont considérablement accentuées. On remarque notamment une explosion des ransomwares, ou encore des tentatives de phishing. Le danger est d’autant plus grand en ce qui concerne les PME qui peuvent parfois mettre la clé sous la porte suite à une attaque.
Face à ces défis, les professionnels du secteur tentent de s’adapter et de mobiliser les utilisateurs qui sont souvent les premiers maillons de la chaîne de défense. Mais ils n’y parviennent pas toujours et le métier commence semble-t-il à fatiguer bon nombre d’entre eux.
C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par la société Tines. Pour mieux percevoir les problèmes de santé mentale rencontrés par ces professionnels, les enquêteurs ont interrogé 1027 employés exerçant des métiers liés à la cybersécurité en Europe et aux Etats-Unis.
Le constat est pour le moins amer. Ainsi, 66 % des répondants se disent stressés par leur travail. Dans le détail, 22 % qualifient leur niveau de stress d’extrêmement élevé, tandis que 23 % le disent « assez» élevé et 21 % « un peu ».
Les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là, puisque 27 % des sondés ont estimé que leur santé mentale s’est dégradé l’année dernière, à la faveur des différents confinements et d’un renforcement du télétravail. Au contraire, 39 % jugent qu’elle s’est améliorée et 34 % qu’elle est restée inchangée.
Enfin et c’est l’une des autres conclusions terribles de ce sondage : 58 % des employés interrogés disent consommer des médicaments pour leur santé mentale et 64 % jugent que ces problématiques sont un des facteur qui les gêne dans l’accomplissement de leur travail. Mais dans le même temps, 64 % estiment que c’est leur travail lui même qui nuit à leur équilibre moral. On aurait donc affaire à un mal être très présent au sein de la profession.
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